still alive # 2

Vendredi, merveilleuse surprise de la visite du ferronnier, qui a parfaitement réalisé notre commande pour l'entrée: une rambarde avec portillon pour l'escalier qui descend, et une verrière pour séparer le salon de l'escalier. Nous sommes vraiment heureux de son travail.

Il nous reste encore énormément de travail dans l'entrée (fin de carrelage qui attendait les ferronneries, tapisseries, placo, arrachage de moulures, reprises de plafond), mais cela fait déjà chaud au coeur. Le ferronnier a encore des merveilles pour nous dans son atelier, installations bientôt!

Sinon, étape majeure pour résoudre notre cauchemard quotidien: samedi matin avait lieu la réception de chantier tant attendue et redoutée à la fois.
Car si les travaux ont beaucoup progressé ces derniers temps pour ressembler enfin à nos attentes, rappelons si besoin l'était qu'ils devraient être terminés depuis la fin août, que de nombreux points ne correspondent pas au devis et que l'électricité n'a pas avancé d'une prise depuis 8 à 9 semaines...
Donc en ce moment on a plein de cables pas sécuritaires du tout qui sortent des murs dans notre chambre, dans le salon, dans la chambre de Maxime... dans toute la maison.

Notre magnifique tableau électrique, dans la chambre de Maxime.

François (alias Bon Pap', alias papa de Nico, architecte) ayant fait le tour de la maison avec nous vendredi soir, il a pu constater l'étendue des occasions d'avoir les cheveux dressés sur la tête (des cloisons pas isolées, des clés de toilettes qui ne se retirent pas et son à l'extérieure de la porte, sans compter quelques surprises esthétiques récentes, du genre ça:

Au jointure entre les nouveaux murs du salon et les anciens, sur le tout nouveau crépis, des baguettes en plastiques par endroit, de l'enduit à d'autres. Original.   

Samedi matin, femmes et enfants évacuaient les lieux pour une durée indéfinie et les Croué père et fils (ou plutôt le grand-père Bon Pap' et le père Nico) accueillaient de pieds fermes le responsable des travaux et son acolyte mutique.
3 longues heures et quart plus tard nous (Bonne Mam', les 4 enfants et moi) recevions enfin le coup de fil autorisant notre retour, et apprenions les victoires certaines mais non moins glorieuses des 2 patriarches.
Apparemment il faisait bon être deux et assumer son mètre quatre-vingt trois et une certaine masse corporelle pour faire face aux deux énergumènes qui osent encore sévir chez nous.
Après de nombreux déaccords, quelques haussements de voix, d'autres bons moments et des échanges du genre:
- Mec va chercher la masse ! (son but: exploser une cloison entre la chambre d'ami et celle de Thibault)
- Nico va chercher la caméra ! (le mec se calme un poil)

et
- De toute façon si vous ne me payez pas aujourd'hui je reviens casser tout ce que j'ai fais.
- (un dictaphone ostensiblement allumé sous le nez) Donc vous me confirmez que si on ne vous paye pas aujourd'hui vous aller tout casser ici, c'est ça, faut assumer ce qu'on dit dans la vie n'est-ce pas?
- ... ...

Nico et son père on réussi à obtenir la signature du responsable sur un récapitulatif d'état du chantier et sur une mise en demeure (à la demande du mec en question, c'est pas beau ça?!) de finir l'électricité en 3 jours, prises radiateurs comprises (histoire qu'on se chauffe un jour. Bon il fait encore 23°C l'aprèm mais quand même, le froid va bien finir par débarquer, réchauffement climatique ou pas). Honnêtement je crois que c'est infaisable en 3 jours.
Passé ces 3 jours, le chef devra prévenir systématiquement la veille de ses venues pour faire les "finitions" qui lui reste, il y aura l'alarme sinon. Un nouvel état des lieux aura lieu dans 15 jours, Bon Pap'/François aura la gentillesse de revenir.
Il n'y a pas que l'été que c'est chaud à Toulouse, l'ambiance aussi!

En tout cas je fuirai ma propre maison sans doute encore quelques temps quand ils seront là (Y compris avec les enfants la première semaine de vacances?)

En attendant ce week-end on a aussi superbien fini la pose de moquette mal ajustée par les pro du bâtiment, avec baguette d'angle pitoupitou, mis une sous-couche sur un mur dans notre chambre et commencé à monter des placards (faut faire l'ena pour poser une porte coulissante suédoise?), parce que on en a marrrrrrre de vivre avec toutes nos vêtements dans des cartons et valises (et Nico n'arrive pas à remettre la main sur ses cravates). Au milieu de tout ça, Dimitri babille de plus en plus et perfectionne sa marche, Maxime et Thibault profitent qu'on soit très occupé pour jouer 3 heures de plus que prévu aux jeux vidéo et Tobias, trop ravi, a soufflé ses bougies en avance avec ses grands-parents.

Comme Nico et son père l'on serriné 3 heures samedi matin: "de toute façon on ne lâchera pas!".

Comments

[mario]

et bien, il faut être costaud pour faire faire des travaux. Surtout pour obtenir ce que l'on veut, apparemment.
Je suis contente de lire que, malgré toutes ces difficultés les enfants vont bien et que tu as l'air de garder le moral.

Nous serons en Ariege pour Noel. serez-vous dans le coin ?